Chapitre 10 - Rouen FR

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Chapitre 10

Cathé Orthodoxe
Je confesse un seul baptême en rémission des péchés.

Q 232 : Pourquoi le Symbole de la foi parle-t-il du Baptême ?
R : Parce que la foi se confirme par le Baptême et par d’autres saints Sacrements.
Q 233 : Qu’est-ce que c’est, le Sacrement ?
R : Le Sacrement (du grec μυστήριον [mysterion]) est un acte sacré pendant lequel Dieu agit sur l’homme avec Sa grâce invisible par l’intermédiaire de la matière visible.
Q 234 : Combien y a-t-il de Sacrements ou de Mystères ?
R : Dans le sens large, il y a le nombre illimité des Mystères divines, car Dieu agit comme Il souhaite et personne ne peut limiter Ses actions. Dans le sens ecclésiastique, Il y en a sept. 1) Baptême ; 2) Chrismation ; 3) Eucharistie ; 4) Confession ; 5) Ordination ; 6) Mariage ; 7) Onction des malades.
Q 235 : Par l’intermédiaire de quelle matière Dieu agit-il dans les Sacrements ?
R : Dans le Baptême, Dieu agit par l’eau. Dans la Chrismation et l’Onction des malades, Il agit par l’huile. Dans l’Eucharistie, Il agit par le Pain et le Vin qui deviennent le vrai Corps et le vrai Sang du Christ. Dans l’Ordination, Dieu agit par l’imposition des mains des évêques. Dans la Confession, Dieu agit par l’intermédiaire du prêtre à qui l’Église a délégué le droit d’absoudre les péchés.
Q 236 : Que fait chacun de ces Sacrements ?
R : 1) Dans le Baptême, l’homme est né pour la vie spirituelle et devient membre du Corps du Christ. 2) Dans la Chrismation, l’homme reçoit la grâce du Saint Esprit, les forces pour la vie spirituelle. 3) Dans l’Eucharistie, l’homme mange la Nourriture spirituelle pour la vie éternelle. 4) Dans la Confession, il guérit des maladies spirituelles et obtient la rémission de ses péchés. 5) Dans l’Ordination, il reçoit la grâce pour élever et éduquer les autres vers le salut par l’enseignement et les Sacrements. 6) Dans le Mariage, le mari et la femme reçoivent la grâce sanctifiant leur alliance et la bénédiction pour la naissance et l’éducation des enfants. 7) Dans l’Onction, les malades guérissent des maladies corporelles.
Q 237 : Qui accomplit les Sacrements ?
R : Dieu Lui-même accomplit véritablement et non symboliquement tous les Sacrements à travers le service des évêques et des prêtres. Saint Ambroise de Milan dit que « celui qui baptise n’est pas Damase, Pierre, Ambroise ou Grégoire. Nous accomplissons notre tâche en tant que serviteurs, mais l’efficacité du sacrement dépend de Toi. Il n’est pas au pouvoir de l’homme de transmettre les bienfaits divins, ceux-là sont donnés par Toi, Seigneur ».
Q 238 : Y a-t-il la grâce de Dieu en dehors de l’Église orthodoxe ?
R : Suivant les saints Pères  (comme saint Maxime le Confesseur), « La Lettre des Patriarches de l’Église catholique de l’Orient » de 1723 distingue deux types de grâce divine : la grâce appelante et la grâce salvatrice. Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1 Tm 2:4), qui éclaire tout homme venant dans le monde (Jn 1:9), agit par Sa grâce appelante sur tous les hommes de toutes les nations et confessions en les amenant vers une nation sainte, un peuple acquis (1 P 2:9), vers Sa Sainte Église. Après avoir amené l’homme dans son peuple élu (1 P 2:9), Dieu agit sur lui par Sa grâce salvatrice qui n’existe que dans l’Église orthodoxe.
Q 239 : Pourquoi le Symbole de la foi ne parle pas de tous les Sacrements ?
R : Parce qu’il y avait des doutes sur la possibilité de faire baptiser une deuxième fois les hérétiques et les schismatiques souhaitant devenir orthodoxes. L’Église confesse le seul Baptême (Ep 4:5) et ne refait pas ce Sacrement pour ceux qui ont été correctement baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit en trois immersions.
Baptême
Q 240 : Que se passe-t-il pendant le Baptême ?
R : Le saint Baptême (immersion) est un Sacrement dans lequel les croyants sont complètement immergés trois fois dans l’eau au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, en mourant pour la vie dans le péché et en ressuscitant pour la vie spirituelle et sainte. Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera (Ep 5:14)
Q 241 : Que veut dire mourir et ressusciter dans le Baptême ?
R : Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés. (Rm 6:3) Dans le Baptême l’homme participe à la mort de Jésus-Christ. L’eau froide symbolise la mort. Trois immersions symbolisent Son enterrement de trois jours et la descente dans l’enfer. La sortie des fonts baptismaux symbolise la résurrection avec le Christ. Saint Cyrille de Jérusalem dit que l’homme participe à la mort symboliquement mais obtient la résurrection réelle de son esprit pour la vie éternelle. Il dit aussi : « Vous mourrez et vous naissez ; vous mourrez par immersion et vous naissez par émersion. Cette eau salutaire est votre tombeau et votre mère. »
Q 242 : Le Baptême est-il obligatoire pour le salut ?
R : Dans le Baptême, l’homme se purifie de la souillure du péché originel et adopte toutes les conséquences de l’exploit rédempteur de Jésus-Christ, devient l’enfant de la Lumière et non plus celui de colère (Ep 2:3). À l’image d’un œuf qui est pondu et qui doit éclore, l’homme né de la chair doit naître de nouveau de l’Esprit (Jn 3:1-5). Sans cette renaissance, il restera exclu de la vie spirituelle et de l’union avec le Christ. Tel homme ne pourra pas hériter du Royaume des cieux, dit Jésus-Christ. En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. (Jn 3:5) Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. (Mc 16:16)
Q 243 : D’où provient le Baptême ?
R : Le Sacrement du Baptême a été préfiguré par le baptême de repentance pour la rémission des péchés (Mc 1:4) fait par Jean le Baptiste dans les eaux du Jourdain. Le Seigneur Jésus-Christ a sanctifié ce baptême préparatoire, l’ayant reçu de Jean. Après Sa Résurrection, Il a ordonné à Ses apôtres de faire de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (Mt 28:19). Le baptême d’eau de Jean n’était qu’un prototype du Baptême du Saint Esprit, possible uniquement après la Résurrection du Christ. Car Jean a baptisé d’eau, mais vous [les apôtres], dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint Esprit. (Ac 1:5)
Q 244 : Peut-on se faire baptiser par aspersion ?
R : Sauf dans les cas extrêmes, comme le danger de mort, le Baptême se fait par trois immersions complètes.

Q 245 : Qui peut baptiser ?
R : Dans les cas normaux, ce sont les évêques et les prêtres qui font le Sacrement. Dans des situations d’urgence ou exceptionnelles, chaque chrétien a l’obligation de faire baptiser celui qui a la foi ou le bébé par sa propre foi en prononçant une simple formule : « Tu es baptisé serviteur de Dieu, au nom du Père. Amen. Du Fils. Amen. Et du Saint Esprit. Amen. » La Didachè (l’enseignement des Douze Apôtres) dit que s’il n’y a pas d’eau disponible, le baptême peut être donné avec un autre liquide ou même avec de la terre ou tout simplement en soufflant sur celui qui est baptisé.
Q 246 : Qu’est-ce qui est le plus important dans le déroulement du Sacrement du Baptême ?
R : Le plus important est la triple immersion dans l’eau accompagnée par la formule sacramentelle : « Tu es baptisé serviteur de Dieu, au nom du Père. (+Immersion) Amen. Du Fils. (+Immersion) Amen. Et du Saint Esprit. (+Immersion) Amen. »
Q 247 : Que faut-il avoir pour être baptisé ?
R : Pour être baptisé, il faut avoir la foi et la repentance. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. » (Ac 2:37-38) Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. (Mc 16:16)
Q 248 : Faut-il baptiser les enfants ?
R : C’est notamment les enfants qu’il faut faire baptiser en premier, car chaque homme est déjà né dans l’iniquité (Ps 51:7) et entre dans le monde déjà avec la nature humaine abîmée par le péché originel. Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. (Jb 14:4)
Q 249 : Les enfants non baptisés sont-ils innocents ?
R : Non. L’apôtre les appelle impurs (1 Co 7:14).
Q 250 : Pourquoi Dieu veut-il que les enfants prennent part à Son peuple élu (1 P 2:9) ?
R : Depuis l’époque d’Abraham, chaque bébé masculin devait obligatoirement être circoncis le huitième jour après la naissance et rejoindre ainsi le peuple élu (Gn 17:12). Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance. (Gn 17:14) Cette circoncision était le prototype du Baptême, grâce auquel l’enfant devient de même le membre du peuple élu du Nouveau Testament (1 P 2:9). Le Fils de Dieu est venu pour faciliter aux hommes l’accès à Dieu et non pas le compliquer. Jésus dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. (Mt 19:14)
Q 251 : Où voit-on que la circoncision était le prototype du Baptême ?
R : L’apôtre Paul en parle. Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision du Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. (Col 2:11-12)
Q 252 : Les enfants ont-ils aussi la promesse d’obtenir les dons du Baptême ?
R : Oui. Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. (Ac 2:38-39).
Q 253 : Les enfants peuvent-ils ressentir la grâce du Saint Esprit ?
R : Bien que la raison des enfants soit faible, la grâce de Dieu peut agir sur leur âme.
  • Jean Baptiste se réjouit dans le ventre de sa mère Élisabeth quand elle s’est approchée de Marie enceinte de Jésus-Christ (Lc 1:41). Le prophète était rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère (Lc 1:15);
  • Lors de l’entrée du Seigneur à Jérusalem, les nourrissons inspirés du Saint Esprit criaient : Hosanna au Fils de David ! (Mt 21:15, Ps 8:3);
  • Dieu parle du prophète Jérémie : « Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » (Jr 1:5).
Q 254 : Qui complète la confession de foi de l’enfant lors du Baptême ?
R : La confession de foi est faite par le parrain et la marraine (et aussi par les parents) qui s’engagent ainsi à élever l’enfant dans la foi. Sans la foi, le Baptême ne peut pas être fait.
Q 255 : La grâce de Dieu peut-elle être donnée aux uns par la foi des autres ?
R : Oui. La Sainte Écriture en parle plusieurs fois :
  • Le paralytique descendu par le toit a obtenu la rémission des péchés par la foi de ceux qui l’ont apporté. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » (Mc 2:1-5).
  • Par la foi du centenier, son serviteur a guéri (Mt 8:6-13).
  • Par la foi de la veuve de Naïn, son fils a ressuscité (Lc 7:13-15).

Q 256 : Quelles sont les preuves dans la Sainte Écriture du Baptême des enfants ?
R : Les apôtres baptisaient des familles entières dans lesquelles se trouvaient à n’en pas douter des enfants.
  • Toute la maison de Corneille a été baptisée (Ac 10:48).
  • Lydie, marchande de pourpre, a été baptisée avec sa famille (Ac 16:15).
  • Un geôlier a été baptisé avec toute sa famille. Paul et Silas répondirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. » Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens (Ac 16:31-33).
  • « J’ai encore baptisé la famille de Stéphanas », dit l’apôtre Paul (1 Co 1:16).
  • L’apôtre Paul dit que les presbytères doivent avoir des enfants fidèles (πιστός [pistos] – Tt 1:6). Dans les livres du Nouveau Testament, le mot πιστός ne s’applique qu’aux chrétiens baptisés. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande : « Si vous me jugez fidèle [πιστήν, pistèn] au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y (Ac 16:15, cf. Ep 1:1 ; Ac 10:45 ; 1 Co 7:14 ; 1 Tm 4:10 ; Ap 17:14).

Q 257 : Quelles sont les preuves dans la Sainte Tradition du Baptême des enfants ?
R : Il y en a plus d’une centaine. En voici certaines :
  • Saint Irénée de Lyon (IIe siècle) dit : « Le Christ est venu sauver ceux qui, à travers Lui, naissent une seconde fois en Dieu : nourrissons, enfants, adolescents, vieillards ».
  • Pour Origène (IIIe siècle), l’usage de baptiser les nourrissons est une « tradition qui remonte aux apôtres ».
  • Le 124edécret du Concile de Carthage (398) lance un anathème à ceux qui nient la nécessité de baptiser les nourrissons et les nouveau-nés, lesquels sans avoir eux-mêmes commis de péchés, ont besoin d’être libérés du péché originel.
  • Saint Justin de Néapolis (IIe siècle) dit que « les nourrissons reçoivent les dons du Baptême grâce à la foi de ceux qui les apportent au Baptême ».
  • Les catacombes de Rome conservent les pierres des tombeaux d’enfants avec les épitaphes confirmant qu’ils étaient baptisés : « Ci-gît en paix Philippe, l’enfant croyant », « l’enfant Aurelius Melitus, chrétien croyant », « les enfants croyants des parents croyants », « enfant, serviteur de Dieu ».

Q 258 : Pourquoi le Sacrement du Baptême contient-il des prières d’exorcisme ?
R : Le prêtre prie Dieu de chasser le démon nidifiant dans le cœur humain. Depuis la première chute d’Adam, il a obtenu un certain accès et pouvoir sur les hommes comme sur ses prisonniers et esclaves. L’apôtre dit que les gens non baptisés marchent selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion (Ep 2:2).
Q 259 : En quoi consiste la force de la prière d’exorcisme ?
R : Sa force consiste dans le nom de Jésus-Christ qu’on prononce avec la foi et la prière. Le Seigneur a promis aux chrétiens : « En mon nom, ils chasseront les démons. » (Mc 16:17)
Q 260 : Quelle force a le signe de la Croix ?
R : Le signe de la Croix a la même force que le nom de Jésus-Christ attentivement prononcé avec la foi. Saint Cyrille de Jérusalem écrit : « Que nous n’ayons pas honte de confesser avec audace le Crucifié, et de représenter avec la main le signe de la Croix sur le front et sur tout : sur le pain que nous mangeons, sur les bols dont nous buvons ; pendant les entrées et sorties, lorsque nous nous couchons et nous nous levons, lorsque nous sommes sur la route et nous nous reposons. Il est la grande protection donnée aux pauvres en cadeau et aux faibles en don. Car c’est la grâce de Dieu – le signe pour les fidèles, et la crainte pour les mauvais esprits. » (Annotation, 13, 36)
Q 261 : Depuis quand les chrétiens se marquent-ils par le signe de la Croix ?
R : Depuis les apôtres. En témoignent Saint Denys l’Aréopagite (Sur la Hiérarchie de l’Église, ch. 2 et 5) et Tertullien (Sur les couronnes, ch. 3 ; Sur la Résurrection, ch. 8).
Q 262 : Que désigne le vêtement blanc mis après le Baptême ?
R : Le vêtement blanc désigne la pureté de l’âme et de la vie chrétienne.
Q 263 : Pourquoi met-on la croix sur le baptisé ?
R : On met la croix pour un rappel continu des commandements du Christ qui dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Mt 16:24)
Q 264 : Pourquoi le Baptême est-il unique et ne se renouvelle-t-il pas ?
R : Parce que le Baptême est la naissance spirituelle. L’homme est né une fois et il est baptisé une fois.
Q 265 : Que se passe-t-il avec les péchés commis avant le Baptême ?
R : Dieu miséricordieux pardonne à l’homme tous ses péchés commis avant le Baptême et ne s’en souvient plus jamais, même lors du Jugement Dernier.
Q 266 : Y a-t-il une différence dans la gravité du péché avant et après le Baptême ?
R : Oui. Ceux qui font les péchés après le Baptême en sont plus coupables que les non-baptisés, car ils ont eu une aide particulière de Dieu pour faire des bonnes actions et rejeter le mal. En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. (2 P 2:20)
Q 267 : Les péchés peuvent-ils être remis après le Baptême ?
R : Oui, les péchés peuvent être remis par le « baptême de larmes » qui s’appelle le Sacrement de la Confession.
Chrismation
Q 268 : Qu’est-ce que c’est, la Chrismation ?
R : La Chrismation est un Sacrement dans lequel le chrétien baptisé reçoit les dons du Saint Esprit par l’onction de son corps au nom du Saint Esprit avec la Myrrhe bénie (une huile parfumée).
Q 269 : Quelle est l’action intrinsèque de la Chrismation ?
R : Dieu communique ses dons pour fortifier, armer et confirmer le chrétien en le préparant à la vie d’exploit spirituel. Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit. (2 Co 1:21-22, cf. 1 Jn 2:20,27) Grâce à la mort de Jésus-Christ sur la Croix, le Saint Esprit peut être reçu par le chrétien comme gage qu’il faut activement s’approprier pendant la vie.
Q 270 : Quelle est l’action extrinsèque de la Chrismation ?
R : Les premiers chrétiens recevaient le Saint Esprit par l’imposition des mains des apôtres (Ac 8:14-17). Suite à la multiplication des chrétiens, les successeurs des apôtres ont remplacé l’imposition des mains par l’onction de Myrrhe bénie qui était utilisée à l’époque de l’Ancien Testament (Ex 30:25, 1 R 1:39 ; Saint Denys l’Aréopagite, Sur la Hiérarchie de l’Église, ch. 4).
Q 271 : Quelle est la spécificité de la Myrrhe bénie ?
R : La Myrrhe est une huile parfumée fabriquée à partir de divers ingrédients (il y en a jusqu’à soixante-quatre : huile, balsame, poix, plantes aromatiques) et bénie par les patriarches (métropolites) des Églises locales en tant que successeurs des apôtres.
Q 272 : Que signifie l’onction des différents membres du corps ?
R : L’onction du front signifie la sanctification de la raison et des pensées ; l’onction des yeux, des oreilles et de la bouche signifie la sanctification des sens ; l’onction de la poitrine signifie la sanctification du cœur et des désirs ; l’onction des mains et des pieds signifie la sanctification des actions et du comportement entier du chrétien.
Eucharistie
Q 273 : Qu’est-ce que c’est, l’Eucharistie ?
R : L’Eucharistie (du grec εὐχαριστία [eucharistia], « action de grâces ») est un Sacrement dans lequel sous la forme du pain et du vin les croyants mangent le Corps et le Sang du Christ pour la vie éternelle. L’Eucharistie est le Sacrement des Sacrements, occupant une place centrale dans la vie de l’Église.
Q 274 : Comment a-t-il été institué ?
R : Le sacrement de l’Eucharistie a été institué par le Christ lors de la Sainte Cène avec les apôtres. Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Mt 26:26-28)
Q 275 : En quoi consistait le dîner pascal à l’époque de l’Ancien Testament ?
R : La Pâque juive était célébrée en mangeant l’agneau pascal, en mémoire de l’agneau par lequel tout le peuple hébreu a survécu (Ex 12). Cet agneau préfigure Jésus Lui-même, qui S’offrit en sacrifice comme un Agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde pour le salut des hommes (1 P 1:19).
Q 276 : Quel est le sens principal de l’Eucharistie ?
R : Le sens principal de l’Eucharistie est de laisser entrer le Christ Lui-même dans son corps, âme et esprit par la communion des Saints Dons. Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6:53-54)
Q 277 : Quel est le rapport entre la Sainte Cène célébrée une seule fois à la veille des souffrances de Jésus-Christ et les Sacrements de l’Eucharistie accomplies quotidiennement ?
R : L’Eucharistie n’est pas seulement un acte symbolique accompli en souvenir de la Sainte Cène, mais la Sainte Cène elle-même, renouvelée par le Christ quotidiennement et sans interruption depuis cette nuit pascale où Il a rompu le pain pour la première fois. Depuis lors, cet événement se perpétue dans l’Église. En s’approchant du saint Calice, le chrétien prononce : « À Ta Cène mystique reçois-moi aujourd’hui ô Fils de Dieu. »
Q 278 : Combien de fois faut-il communier ?
R : Les saints Pères  conseillent de communier le plus souvent possible (pas plus d’une fois par jour et pas moins d’une fois toutes les trois semaines) en se préparant dignement à la rencontre du Fils de Dieu.
Q 279 : En quoi consiste une préparation convenable à la sainte Communion ?
R : Le chrétien désirant communier au Christ doit rendre son cœur perceptible pour recevoir Sa grâce. Certains moyens y contribuent :
  1. Se réconcilier avec tous ses prochains, pardonner à tout le monde.
  2. Avoir la conscience pure, se repentir en confession pour les péchés commis.
  3. Prier par des prières spéciales avant et après la Communion.
  4. Faire un jeûne régulier : mercredi, vendredi et à la veille de la Communion, 4 carêmes de l’Église.

Q 280 : Quelle est la place de l’Eucharistie dans les offices ecclésiastiques ?
R : L’Eucharistie occupe la place centrale dans la vie ecclésiastique. Elle est célébrée pendant l’office appelé « liturgie » (du grec λειτουργία [leitourgia], « service commun »). C’est le service commun entre Dieu et l’homme.
Q 281 : Peut-on communier indignement ?
R : Oui. Comme tous les Sacrements, l’Eucharistie n’est pas un acte magique dans lequel l’homme reste passif par rapport à l’action de Dieu. Le Sacrement nécessite la participation active dans la prédisposition de son cœur, sa volonté et sa raison pour recevoir la grâce du Saint Esprit. Le chrétien doit aspirer à avoir cette prédisposition convenable pendant la préparation au Sacrement. C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre est mort. (1 Co 11:27-30)
Q 282 : Que signifie le changement du Pain et du Vin en Corps et Sang du Christ ?
R : L’Église confesse depuis toujours que dans l’Eucharistie le Pain et le Vin deviennent le vrai Corps et le vrai Sang du Christ, et n’en sont pas seulement le symbole ou l’image. L’union du chrétien avec le Christ dans l’Eucharistie n’est ni symbolique ni figurative, mais vraie, réelle et entière. Le Fils de Dieu entre dans l’homme, en saturant son corps et son âme de Sa présence vivifiante et de Ses énergies divines.
Q 283 : Quels univers et époques englobe la Sainte Eucharistie ?
R : Le Sacrement de l’Eucharistie est un événement intertemporel et interuniversel. Les chrétiens se souviennent de toute l’histoire de l’humanité y compris le Deuxième et Glorieux avènement du Christ comme un acte passé. L’Eucharistie englobe l’univers des anges avec qui les fidèles chantent les chants de la victoire. Elle englobe l’univers des saints avec qui les fidèles prient et servent Dieu. Elle englobe les âmes chrétiennes mortes dans la foi et le repentir qui peuvent aussi participer au Sacrement. Tous se réunissent autour du Seigneur Jésus-Christ « qui s’est mêlé à nous, a dissous Son Corps en nous, pour que nous formions un tout, comme le corps, uni à la tête » (saint Jean Chrysostome).

Confession
Q 284 : Qu’est-ce que c’est, la Confession ?
R : La Confession est le Sacrement par lequel le chrétien obtient de la part de Dieu la rémission de ses péchés confessés par la prière du prêtre.
Q 285 : D’où ce Sacrement prend-il ses racines ?
R : Le prototype du Sacrement a été établi par Jean Baptiste. Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. (Mc 1:4-5) Quand Jean a été mis en prison, Jésus-Christ a pris le relais de la prédication avec les mêmes paroles que son précurseur : « Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche. » (Mt 3:2)
Q 286 : Comment le Sacrement a-t-il été établi ?
R : Le Seigneur Jésus-Christ a remis aux apôtres et ses successeurs le don du Saint Esprit de lier et délier les péchés. « Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jn 20:22-23)
Q 287 : Quel est le sens principal de la Confession ?
R : Le repentir veut dire le changement d’esprit (du grec μετάνοια [métanoïa]), la conversion, une transformation radicale de tout son mode de vie et de pensée selon la volonté de Dieu, un renouvellement de l’esprit et des sens, un rejet des actions et des pensées inspirées par le péché.
Q 288 : Quel est le début de la Repentance ?
R : « Le début de la repentance est la condamnation des péchés. Condamne tes péchés. Cela suffira au Seigneur de te justifier, parce que celui qui a condamné ses péchés ne décidera pas aussitôt de tomber à nouveau en eux. » (Saint Jean Chrysostome)
Q 289 : Quelles sont les étapes principales de la Repentance ?
R :
  1. S’arrêter sur son chemin et analyser sa vie selon la volonté de Dieu. Arrêtez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie ; marchez-y (Jr 6:16).
  2. Avouer ses péchés ; rentrer en soi-même (Lc 15:11-24).
  3. Décider de se retourner vers Dieu, se repentir.
  4. Confesser ses péchés dans le Sacrement de la Confession et obtenir le pardon de Dieu.
  5. Ne plus jamais faire le péché.
  6. Produire du fruit digne de la repentance (Mt 3:8).

Q 290 : Que veut dire « le fruit digne de la repentance » ?
R : C’est une vertu opposée au péché commis. Tu as volé – fais l’aumône ; tué – donne la vie ; parlé en vain – garde le silence ; offensé – aide…
Q 291 : Quand s’arrête la Repentance ?
R : La Confession n’a pas de fin, car « mon péché est constamment devant moi », dit le prophète David (Ps 51:5). La Sainte Tradition raconte l’histoire d’Abba Sisoès qui ressuscitait des morts et est devenu saint pendant sa vie. On disait d’Abba Sisoès que lorsqu’il fut près de mourir, les Pères étant assis près de lui, son visage brilla comme le soleil. Et il leur dit : « Voici que vient Abba Antoine. » Et après un petit moment, il dit : « Voici que vient le chœur des prophètes. » Et de nouveau son visage brilla avec plus d’éclat et il dit : « Voici que vient le chœur des apôtres. » Et son visage redoubla encore d’éclat et voici qu’il paraissait parler avec quelques interlocuteurs. Et les vieillards lui demandèrent : « Avec qui parles-tu, Père ? » Il dit : « Voici que des anges viennent me prendre, et je les supplie qu’on me laisse faire un peu pénitence. » Les vieillards lui dirent : « Tu n’as pas besoin de faire pénitence, Père ! » Mais Abba leur dit : « En vérité, je n’ai pas conscience d’avoir commencé. » Et tous reconnurent qu’il était parfait. Et à nouveau son visage redevint subitement comme le soleil et tous furent saisis de crainte. Il leur dit : « Regardez, le Seigneur vient ! » Et aussitôt, il rendit l’esprit. Il y eut alors comme un éclair, et toute la maison fut remplie d’une bonne odeur.
Q 292 : Combien de fois faut-il se confesser ?
R : Autant de fois que de prendre une douche pour la propreté physique. Car le Sacrement de Confession est une purification et guérison spirituelle pour l’âme. « Vous avez péché ? Allez à l’Église, faites pénitence pour votre péché… Il y a ici un médecin, non un juge. Ici, personne n’est condamné, mais chacun reçoit le pardon des péchés », dit saint Jean Chrysostome.
Ordination
Q 293 : Qu’est-ce que c’est, le Sacrement de l’Ordination ?
R : C’est un Sacrement dans lequel le Saint Esprit ordonne un chrétien au rang d’évêque, de prêtre ou de diacre par l’imposition des mains des successeurs des apôtres. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. (Ac 20:28)
Q 294 : Que veut dire : « paître l’Église » ?
R : Cela veut dire instruire et élever les chrétiens dans la foi, la piété et les vertus.
Q 295 : Quelles sont les différences entre les trois rangs du sacerdoce ?
R : Le diacre aide au bon déroulement des Sacrements, mais ne les commet pas. Délégué par un évêque, le prêtre (presbytère) donne les Sacrements. L’évêque donne les Sacrements et peut transmettre le pouvoir de les donner aux autres. L’apôtre s’adresse à saint Tite, l’évêque de Crète : « Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des presbytères dans chaque ville. » (Tt 1:5) À Timothée, l’évêque d’Éphèse, l’apôtre écrit : « N’impose les mains à personne avec précipitation. » (1 Tm 5:22)
Q 296 : Qu’est-ce que c’est, le sacerdoce royal de tous les chrétiens ?
R : De l’Ancien (Ex 19:5-6) au Nouveau Testament (1 P 2:9, Ap 1:6), tous les fidèles ont le sacerdoce royal, c’est-à-dire la possibilité de s’adresser directement à Dieu et de Lui faire les sacrifices spirituels (prières, charité…) sur l’autel de son cœur. Cependant, le sacerdoce royal n’annule pas le sacerdoce hiérarchique qui est le seul à avoir reçu les dons du Saint Esprit pour donner les Sacrements de l’Église (cf. Nb 16).
Mariage
Q 297 : Qu’est-ce que c’est, le Mariage ?
R : Le Mariage est un Sacrement dans lequel, selon l’accord libre et commun du fiancé et de la fiancée, Dieu bénit leur union conjugale à l’image de l’union spirituelle du Christ et de l’Église, en remettant la grâce pour l’unanimité pure, la naissance et l’éducation des enfants.
Q 298 : Pourquoi le Mariage est-il un mystère ?
R : Parce que les deux parties deviennent mystérieusement une seule chair. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport au Christ et à l’Église. (Ep 5:31-32)
Q 299 : D’où provient-il ?
R : Le Mystère du Mariage provient du Paradis. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. » C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. (Gn 2:22-24) Le Mariage a été ainsi institué avant la chute et était dans le projet initial de Dieu.
Q 300 : Quels sont les buts principaux du Mariage ?
R : 1) Le but du mariage est que l’homme et la femme ne fassent qu’un, à l’image de la Sainte Trinité, dont les trois Hypostases sont complètement unies dans l’amour. « Lorsque l’homme et la femme s’unissent dans le mariage, ils ne sont plus considérés comme quelque chose de terrestre, mais comme l’image de Dieu Lui-même », dit saint Jean Chrysostome.
2) Le Mariage est une école de l’amour où l’un se consacre entièrement à l’autre en détruisant ainsi son égoïsme.
3) Après les deux premiers, le but de Mariage est la procréation (Gn 1:28).
4) La fonction la plus basique du Mariage est d’éviter le danger de tomber dans la fornication. Pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. (1 Co 7:2)
Q 301 : Est-ce que l’absence des enfants rend le mariage invalide ?
R : Non. Les enfants sont des fruits et des bénédictions du Mariage. Pourtant, les couples qui ne peuvent pas avoir des enfants ont la même possibilité d’atteindre le but du Mariage et de réaliser le dessein divin.
Nul ne peut rendre le mariage invalide. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. (Mt 19:6)
Q 302 : Est-il obligatoire pour tout le monde de se marier ?
R : Non. La virginité est plus parfaite que le mariage. Cette meilleure voie n’est pourtant destinée qu’à certains. Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. (Mt 19:11) L’apôtre écrit : « Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme… Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre… Celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux. » (1 Co 7:1,7,38)
Onction des malades
Q 303 : Qu’est-ce que c’est, le Sacrement de l’Onction des malades ?
R : C’est un Sacrement dans lequel, par l’onction de l’huile, le malade reçoit la grâce divine pour la guérison du corps et de l’âme.
Q 304 : D’où provient ce Sacrement ?
R : Il provient des apôtres qui oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient (Mc 6:13). Puis, les apôtres ont transmis ce Sacrement à ces successeurs. Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les presbytres de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. (Jc 5:14-15)
Q 305 : À qui cette Onction est-elle dédiée ?
R : Le Sacrement n’est dédié qu’aux malades qui reçoivent un soulagement dans la maladie et peuvent recevoir la guérison complète en fonction de la volonté de Dieu et de leur état spirituel (cf. 1 P 4:1). Les Canons de l’Église interdisent aux chrétiens sains d’y participer.
Le corps peut et doit être soigné parce qu’il n’est pas une enveloppe que l’homme rejettera après la mort, mais sa propre partie de l’essence dans laquelle il vivra éternellement après la résurrection des morts.

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